PORTRAITâ Claudia, cĂ©ramiste. Je suis ravie dâavoir lâoccasion de vous prĂ©senter aujourdâhui le talent de Claudia Cauville, artiste cĂ©ramiste et tellement plus encore, et dâavoir pu Ă©changer avec elle autour de son travail personnel dâartiste mais aussi de son atelier de cĂ©ramique La Mine, inaugurĂ© en septembre 2019. Une
RĂ©sumĂ© John von Neumann vient de passer de vie Ă trĂ©pas. Juste avant sa mort, ce gĂ©nie polymathe, concepteur de la thĂ©orie des jeux et architecte de l'ordinateur, se demandait si l'ĂȘtre humain n'Ă©tait pas un automate. VoilĂ qui ne manque pas d'attirer l'oeil de Kronos, dieu de l'espace-temps et collectionneur de chemises hawaĂŻennes.
LedĂ©cor chinois et japonais de la porcelaine de Meissen (1720 Ă 1735) Avec la maĂźtrise du bleu sous couverte en 1720 et de la polychromie dĂšs 1726, Meissen cherche Ă imiter et concurrencer les trĂšs lucratives porcelaines de Chine et du Japon. Entre 1720 et 1740, le peintre sur porcelaine Höroldt popularise ses chinoiseries, sortes de dĂ©cors d'ExtrĂȘme-Orient vus par les yeux
Ilexiste, en Inde comme au NĂ©pal, une relation Ă©troite entre le monde des dieux et celui des hommes. Gonda (1976, ch. I) a tentĂ© par exemple de montrer comment, par ses liens avec Agni â le feu du sacrifice â, le dieu Ćiva se situe du cĂŽtĂ© des prĂȘtres Brahmanes et du renoncement, alors que Visnu, qui est proche dâIndra et qui soutient le monde, appartient davantage aux
1) Partir d'une anse et d'une bordure haute Voir les chapitres concernés. 2°) Faire une traverse Comme montré ci-dessous, en amincissant le bois aux coudes pour pouvoir le plier à angle
Vay Tiá»n Nhanh Chá» Cáș§n Cmnd Nợ Xáș„u. Rurutu, une Ăźle rĂȘvĂ©e depuis si longtemps⊠Vous la connaissez peut-ĂȘtre pour les baleines Ă bosse quâon y observe facilement. Jây suis justement allĂ©e dĂ©but juillet pour ça, mais manque de chance, elles nâĂ©taient pas encore arrivĂ©es. Je vous emmĂšne quand mĂȘme avec moi, car Rurutu avec ou sans baleine, câest lâassurance dâun dĂ©paysement total ! Pour celles et ceux qui atterrissent sur cet article sans avoir lu les prĂ©cĂ©dents, je vous conseille dâaller lire cet article sur Rimatara. Jây explique pourquoi nous â mon pĂšre, mon copain et moi â avons visitĂ© ces deux Ăźles NDLR Rimatara et Rurutu !. âĄïž INFOS PRATIQUES POUR VOYAGER Ă RURUTU EN FIN DâARTICLE âŹ
ïž RĂ©cit de notre sĂ©jour Ă Rurutu ArrivĂ©e en fin de journĂ©e On a dĂ©collĂ© de Rimtara. TrĂšs rapidement, le hublot laisse deviner Rurutu, bien diffĂ©rente de sa voisine. Beaucoup plus grande et avec plus de relief, Rurutu se dĂ©voile petit Ă petit. LâAmoureux dĂ©couvre une nouvelle fois un aĂ©roport Ă peine plus grand quâune maison, oĂč arrivĂ©e, dĂ©part et visiteurs ne font quâune masse homogĂšne et colorĂ©e. Nous sommes accueillis par Viriamu, le propriĂ©taire de la pension Teautamatea oĂč nous logeons. Viriamu a cet air sĂ©rieux et travailleur, et ne parle pas bien français. Nous ne tardons pas Ă lâaĂ©roport. Le trajet en 4Ă4 jusquâĂ la pension dĂ©roule un paysage si diffĂ©rent de ceux de Rimatara, câest incroyable ! MĂȘme moi qui suis Tahitienne, je suis dĂ©paysĂ©e tout en me sentant chez fois Ă la pension, Viriamu nous indique nos chambres respectives et nous informe quâil y a un marae temple de pierres des anciens PolynĂ©siens, du temps dâavant lâarrivĂ©e des EuropĂ©ens familial sur le terrain. Cette terre appartient Ă sa famille depuis longtemps, des gĂ©nĂ©rations. En plus dâĂȘtre un fervent dĂ©fenseur de son histoire et de sa culture, Viriamu se rĂ©vĂšle ĂȘtre un des meilleurs cavaliers de lâĂźle. Il fait un tour sur la plage et dans la mer avec son cheval. Je suis Ă©berluĂ©e je ne savais absolument pas quâil y avait des chevaux Ă Rurutu. Quand je vous dis que cette Ăźle me dĂ©payse !Je nâai pas pris de photos de ces instants ni de notre chambre et je mâen veux, mais, mĂȘme si jâai logĂ© dans de trĂšs nombreuses pensions en PolynĂ©sie, câĂ©tait la premiĂšre fois que je voyais des chambres agencĂ©es comme ça, et câest trĂšs beau ! Et surtout, pour la 2Ăšme fois aprĂšs Rimatara, nous avons des couettes. Aux Australes en juillet, nous sommes Ă lâendroit le plus froid de PolynĂ©sie, juillet Ă©tant le coeur de lâhiver austral. Autant vous dire que nous avons fait bon usage des couettes, et avons apprĂ©ciĂ© comme il faut la soupe du soir ! Dâailleurs, il faut que je vous dise si vous ĂȘtes les Australes devraient vraiment vous plaire đOn a Ă©galement pris le temps de discuter avec Viriamu des activitĂ©s possibles pendant notre sĂ©jour. Jâapprends Ă mon grand dĂ©sespoir que ce nâest pas encore la saison des baleines Ă bosse et quâĂ cause du maraâamu vent du sud-est qui souffle en pĂ©riode dâhiver austral, on ne peut pas visiter la fameuse grotte dragon ». Tant pis, on fera quand mĂȘme le tour de lâĂźle et une petite rando. Avec un peu de chance, Viriamu nous indique aussi quâon peut voir la plus longue courses de chevaux de PolynĂ©sie sur la plage avant notre retour Ă Tahiti. Affaire Ă suivre⊠DĂ©but du tour de "l'Ăźle aux grottes" Le lendemain matin, requinquĂ©s comme jamais et debout encore trĂšs tĂŽt pour nous 6h30 ou 7h, grĂące au dĂ©calage horaire, on se rĂ©gale de notre petit-dĂ©jeuner et nous partons faire le tour de lâĂźle. Viriamu nous emmĂšne pour la journĂ©e faire le tour de lâĂźle. Maintenant que je lâĂ©cris, ça me fait sourire. Je vous explique. Dans la plupart des Ăźles hautes câest-Ă -dire avec montagne et/ou relief, comme Tahiti, Moorea, Rurutu, Bora Bora, âŠ, des prestataires touristiques proposent le tour de lâĂźle » comme activitĂ©. Il me semble quâau dĂ©but, lâAmoureux ne comprenait pas ce que câĂ©tait, et je ne comprenais pas quâil comprenne pas đ
. Grosso modo, comme son nom lâindique, câest une activitĂ© qui consiste Ă faire le tour de lâĂźle en voiture ou en bateau en fonction des Ăźles et des prestataires et de sâarrĂȘter aux principaux points dâintĂ©rĂȘt spot photo, artisanat, etc. Assis dans la benne du 4Ă4, ce qui nâest pas pour mettre Ă lâaise lâAmoureux, surtout dans les pentes, on arrive rapidement au premier spot la grotte de Mitterrand nommĂ© comme cela pour la raison Ă©vidente dâune visite de Mitterrand lors de son mandat prĂ©sidentiel. On lui prĂ©fĂšrera plutĂŽt son nom originel de grotte Ana Aâeo ana = grotte ; sachant que vai = eau, vous devinez â enfin â ce que veut dire Vaiana đ. Le 4Ă4 garĂ© au bout dâun chemin cabossĂ©, on marche Ă peine quelques dizaines de mĂštres avant de voir lâĂ©norme trou noir se dresser devant nous, prĂȘts Ă nous engloutir. Heureusement quâune main de pierre se dresse pour le lui interdire. Jâen ai dĂ©jĂ vu plein, des grottes, en PolynĂ©sie, mais dâaussi grande, rarement. Ana Aâeo est Ă la fois vraiment impressionnante, et trĂšs intimiste. Câest sĂ»rement contradictoire, mais on sây sent bien, et la vĂ©gĂ©tation qui semble ne dĂ©voiler lâentrĂ©e quâĂ une poignĂ©e dâ Ce nâest quâune impression hein ! Plus sĂ©rieusement, Viriamu nous a racontĂ© lâhistoire de Rurutu, celle de Hiro, de ses enfants dont Amaitarai un aĂŻeul de Viriamu, des PĆmare aux Australes, des Ă©pisodes peu glorieux dans lâHistoire de la France mais que personne ne connaĂźt. Viriamu TERUARII est un vĂ©ritable livre ouvert sur lâhistoire de Rurutu et de son peuple. Un livre Ă©crit en rurutu = langue des habitants de Rurutu pour continuer lâanalogie, donc il vaut mieux avoir quelquâun qui parle au moins tahitien pour traduire. Ce nâĂ©tait pas notre cas, et quelques informations sont sĂ»rement passĂ©es Ă la trappe, oups. Artisanat au village de Moerai On continue notre chemin et on arrive au premier village Moerai. LâĂźle en compte 3 en tout. On fait une halte juste avant, sur un point de vue Ă flanc de falaise. A la saison des baleines, on peut en observer Ă vue dâoeil dâici. Cet endroit ressemble Ă la cĂŽte est de Tahiti, entre Papenoâo et Faaone. Les Ă©lĂ©ments se dĂ©chaĂźnent, Ă moins que les vagues essaient de nous saluer sans contrĂŽler leur force. On est loin du clichĂ© de carte postale, mais on est totalement dans une image sauvage des descend ensuite sur Moerai. DĂ©but juillet, câest le Tiurai. Traduit littĂ©ralement par Juillet », câest le mot qui dĂ©signe les festivitĂ©s qui ont lieu ce mois-lĂ . FĂȘte foraine, spectacles de chants, de danses, artisanat câest un peu tout ça le Tiurai. LĂ , on va particuliĂšrement voir les mama qui font de lâartisanat, en particulier de la vannerie. Assises par terre sur des nattes sĂ»rement tressĂ©es par elles aussi, ces femmes confectionnent Ă longueur de journĂ©e des chapeaux et coiffes la spĂ©cialitĂ© de Rurutu, mais aussi quelques paniers, portefeuille et autres accessoires. Si vous avez vu cet article sur Rimatara et celui-ci consacrĂ© Ă son artisanat, vous savez dĂ©jĂ que la vannerie est une activitĂ© essentielle aux Ăźles Australes đAprĂšs un long moment passĂ© avec les mama, on dĂ©jeune prĂšs du port du village. On commande steak frites et je ne sais quel autre plat habituel des roulottes, et Viriamu complĂšte le repas par des fruits du jardin Ă profusion. Clairement, les Rurutu se dĂ©pensent beaucoup physiquement quand on voit les portions. LâAmoureux est moins Ă©tonnĂ© que les premiers jours en PolynĂ©sie, mais il a toujours du mal Ă finir sa part. AprĂšs cette pause et quelques photos dâhibiscus rouges, on repart. Entre grottes et plages Si Rurutu sâappelle lâĂźle aux grottes », ce nâest pas pour rien. Viriamu nous en montre une autre, qui donne cette fois directement sur la route. Enfin, elle est Ă peine dissimulĂ©e derriĂšre quelques arbres quoi. Moins profonde que ana Aâeo, elle mĂ©rite aussi le dĂ©tour pour comprendre les spĂ©cificitĂ©s gĂ©ologiques de lâĂźle. Alors que cette grotte se trouve Ă flanc de falaise et de rĂ©cif frangeant, quelques centaines de mĂštres plus loin, une plage sâĂ©tend de tout son long. Câest peu aprĂšs celle-ci que se cache le dragon » il me semble. Cette grotte si cĂ©lĂšbre de Rurutu sera Ă dĂ©couvrir une prochaine fois pour nous ! Maintenant, on sâenfonce un peu dans lâĂźle dĂ©couvrir le cĂŽtĂ© terre »⊠Dans les champs de taro Enfin, le 4Ă4 pĂ©nĂštre dans les entrailles de lâĂźle. TantĂŽt bitumĂ©e, tantĂŽt escarpĂ©e et cabossĂ©e, la route nous plonge dans le coeur sauvage de Rurutu. Alors que jusquâĂ prĂ©sent, les paysages oscillaient entre bleu, turquoise et anthracite, ils sont maintenant unanimement verts. Vert comme la vie, la nature bien vivante, bien vibrante. Le vert est une de mes couleurs prĂ©fĂ©rĂ©es avec le bleu, et jâavais vraiment lâimpression dâĂȘtre dans un rĂȘve parmi ces ou plutĂŽt fruit du sont les mots qui me viennent en tĂȘte quand je repense Ă ces champs. Ici, nulle place pour la lassitude et le laisser-aller. Pour se nourrir et vivre, il faut produire des taro, ces tubercules Ă chair violette pour la plupart. Remplis de fluor, câest lâaliment dont je ne fais que des excĂšs, que je choisirais si je ne devais me nourrir que dâune chose jusquâĂ la fin de mes jours. Vous connaissez sĂ»rement si vous ĂȘtes dĂ©jĂ en Asie du sud-est ?Deux hommes labourent une partie du champ. Ce travail sollicite chaque cellule de leurs muscles et ils ne se plaignent pas. Leurs visages traduisent lâĂ©puisement physique, mais aussi une certaine forme de rĂ©silience et de fiertĂ©. Viriamu nous montre comment planter les taro, et invite lâAmoureux Ă essayer de manier les outils. Sans grande surprise, quand un corps nâest habituĂ© ni Ă ce type dâeffort intense, ni Ă ces gestes, il est difficile dâapprendre ça en 2 une inspiration, deux inspirations. Ăa y est, le 4Ă4 redĂ©marre et on continue. JâespĂšre revenir un jour ici. Je mây sens tellement bien. Criques secrĂštes Viriamu nous emmĂšne au bord de la mer. Câest chez un copain, on va sur la plage. »Un cheval attachĂ© dans le coin, sĂ»rement Ă un cocotier, nous dĂ©visage et sâapproche. Jâai lâimpression quâil veut quâon aille le voir, jâai un peu de peine. On traverse des hautes herbes et on arrive sur la plage. MĂȘme si de base je devrais considĂ©rer ce genre dâendroit comme ma rĂ©fĂ©rence » en tant que locale, jâai lâimpression dâĂȘtre sur une crique en Albanie. Le monde Ă lâenvers. Le maraâamu souffle fort et rafraĂźchit. Je prends quelques photos et on repart. Oui, vraiment, juillet nâest pas la bonne pĂ©riode pour avoir envie de tremper le petit doigt dans lâeau aux Australes !Sur le chemin, on sâarrĂȘte Ă une autre plage. LittĂ©ralement les roues dans le sable cette fois. Une curiositĂ© gĂ©ologique », soit 2 plateaux de corail crĂ©ant un fossĂ© entre eux oĂč les vagues viennent sâengouffrer et crĂ©er un souffle, attire lâattention. Vous cherchez des belles plages de sable blanc prĂ©servĂ©es du tourisme de masse ? Vous avez trouvĂ© votre bonheur ! Points de vue sur Avera Notre tour de lâĂźle nous conduit au village dâAvera. NichĂ© au pied de pitons rocheux â ou je ne sais pas on appelle les Ă©normes rochers comme sur la 2Ăšme photo â, le village est Ă©galement au creux dâune baie. Vue de haut, un cordon ombilical bleu turquoise le relie Ă lâocĂ©an. Pendant que les nuages font la loi des ombres et lumiĂšres, Viriamu nous conduit en 4Ă4 sur le ponton du port. Jâavais jamais Ă©tĂ© sur un ponton en voiture, et mĂȘme si la structure est assez large et habituĂ©e Ă des poids bien plus lourds, je nâĂ©tais pas Ă lâaise Ă lâidĂ©e dâĂȘtre dans une boite en ferraille au-dessus de lâ rentre enfin, en sâarrĂȘtant une derniĂšre fois sur les hauteurs dâ la fin dâune journĂ©e bien remplie. La soirĂ©e se dĂ©roule simplement entre lecture â la bibliothĂšque de la pension Teautamatea est une mine dâor pour qui veut se renseigner sur lâhistoire et les traditions polynĂ©siennes â, repas copieux et dĂ©licieux, et jeux de sociĂ©tĂ©. RandonnĂ©e sur les crĂȘtes de Rurutu Ă la conquĂȘte du mont Manureva Pour notre 2Ăšme et dernier jour Ă Rurutu oui câest trĂšs court, mais promis on reviendra une prochaine fois, on a choisi de faire une randonnĂ©e sur les crĂȘtes de Rurutu, du cĂŽtĂ© du mont Manureva, le plus haut point de lâĂźle qui culmine Ă 398m dâaltitude. Viriamu nous dĂ©pose en voiture Ă lâembranchement entre la route traversiĂšre et la route des crĂȘts. Un chemin est tracĂ© par des roues de 4Ă4 mais on se demande comment des voitures arrivent Ă passer Ă certains endroits tellement câest glissant et accidentĂ©. On arrive dans une forĂȘt de pins, ou pinus » comme on dit en PolynĂ©sie, quand, sortis de nulle part, deux chevaux apparaissent. Une jument, chĂ©tive et attachĂ©e, et sa progĂ©niture, libre de mouvement, qui nous barrent le chemin involontairement, mais quâon hĂ©site Ă contourner. Mais contourner par oĂč ? Le chemin est bordĂ© de fougĂšres et hautes herbes, et on ne sait pas jusquâoĂč on peut sâĂ©loigner et par oĂč revenir sur le sentier. Le jeune cheval est trĂšs agitĂ© et a sĂ»rement peur de nous. Il court Ă lâopposĂ© et on remarque enfin un troisiĂšme cheval le pĂšre. On arrive finalement Ă passer tout doucement mais sans encombre le barrage » de la jument. De lâautre cĂŽtĂ©, le mĂąle est plus grand, plus en forme, et nous fixe inlassablement. Jâavoue ne pas ĂȘtre mais alors pas du tout rassurĂ©e ! On rĂ©ussit Ă passer sans geste brusque des deux cĂŽtĂ©s. Le jeune nous suite un peu, et fait mine de rien dĂšs quâon se retourne. Je nâavais encore jamais remarquĂ© comme les chevaux sont expressifs !Nouvelle Ă©preuve » une ascension raide comme jâen ai rarement vues. Pas trĂšs longue mais avec un angle trĂšs aigu, elle aboutit à ⊠des installations Ă©lectriques ! Mon cerveau dâingĂ©nieure et ex-responsable dâaffaires se demande comment les techniciens font pour venir jusquâici avec tout leur matĂ©riel. Entre le marche un pinus barrait la route Ă un endroit donc il faut tout porter, les chevaux et cette pente sans corde, jâĂ©prouve vraiment le plus profond respect pour ceux que le travail amĂšne jusquâici ! Pas de corde donc, mais un Ă©norme cĂąble Ă©lectrique permet aux moins aguerris et Ă ceux qui ont le vertige dâarriver en haut. Niveau sĂ©curitĂ© on repassera, mais ça fonctionne. En haut, la vue est imprenable sur toute lâĂźle, en particulier le village et la baie dâAvera. De lâautre cĂŽtĂ©, le soleil empĂȘche de prendre des photos non cramĂ©es. Le maraâamu souffle toujours bien fort et la suite du chemin est recouverte de mauvaises herbes. Il est difficile de continuer plus loin donc on fait demi-tour pour continuer notre chemin sur les crĂȘtes vers le sud. On revient donc sur nos pas, on arrive jusquâau point de dĂ©part, lĂ oĂč Viriamu nous a dĂ©posĂ©s, et on continue de lâautre cĂŽtĂ©. On se rapproche donc du village dâAvera, oĂč on finira par descendre pour terminer cette matinĂ©e. La plus longue course de chevaux de PolynĂ©sie sur la plage Ce que je ne vous ai pas dit, câest quâon sâest un peu dĂ©pĂȘchĂ©s pour arriver Ă Avera pour midi. Viriamu nous avais informĂ©s quâil y aurait un Ă©vĂ©nement trĂšs important pour les Rurutu et qui nâa lieu quâune fois par an la plus longue course de chevaux de PolynĂ©sie sur la arrivant, on voit du monde qui attend Ă la plage, et des cavaliers qui arrivent. Sans selle, ils ont la tenue typiques des Ă©vĂ©nements traditionnels et sportifs un pareo nouĂ© autour de la taille et attachĂ© pour ne pas gĂȘner, et une couronne vĂ©gĂ©tale sur la tĂȘte. Ils ne sont que 4 Ă courir ce jour, dont un jeune sur un trĂšs jeune cheval, et arborant lâindĂ©trĂŽnable trio short/t-shirt/savates les savates Ă©tant des tongs, mais on dit savates » en PolynĂ©sie. Ils arrivent tous les 4 sur le dĂ©part de la plage, quelquâun parle au micro mais en rurutu donc je ne comprends rien. Dâun coup, alors que les 4 coureurs sont approximativement arrivĂ©s sur la ligne de dĂ©part, la course est lancĂ©e. Je nâai pas du tout compris ce moment-lĂ , câĂ©tait impressionnant. En quelques secondes, ils nâĂ©taient plus que des grains de poussiĂšre au loin, et moins de 3min aprĂšs, ils Ă©taient de retour. Le premier Ă©tait bien loin devant les deux autres. Victoire incontestĂ©e pour lui, aprĂšs des annĂ©es de victoires de Viriamu qui, ce jour-lĂ , nâa pas couru mais a prĂȘtĂ© main forte Ă lâassocation Ă©questre de Rurutu pour faire une vente de plats sur lâĂ©vĂ©nement. Lâun des coureurs ne finira pas la course, son cheval sâest essoufflĂ© trop vite. L'heure du retour On rentre Ă Tahiti bientĂŽt. Je prends le temps de faire voler un peu mon drone, histoire de, mais le maraâamu nâaime pas trop cet objet volant non identifiĂ© donc je nâinsiste pas trop. Viriamu ne tarde pas Ă nous conduire Ă lâaĂ©roport, oĂč il nous couronne de magnifiques colliers de fleurs aux couleurs des Australes. Vous ne pouvez pas les sentir, mais ces colliers sentent incroyablement bons et embaument lâavion car TOUT LE MONDE en a. Dâailleurs, en attendant de monter dans lâavion, lâAmoureux et moi faisons un tour au centre artisanal de lâaĂ©roport. JâachĂšte un panier tressĂ© et on prend des sous-verres, avant de patienter sagement dans cet aĂ©roport que lâAmoureux compare assez justement Ă un arrĂȘt de bus. Un gros arrĂȘt de bus. Si vous aimez les Ăźles encore sauvages et prĂ©servĂ©es, avec une identitĂ© et une culture forte, vous aimerez sĂ»rement Rurutu. Jâai personnellement adorĂ© cette Ăźle, et il est sĂ»r et certain que jây retournerai car je mây sens bien et quâelle a encore une grande part de mystĂšre. Voyager Ă Rurutu Infos pratiques Comment aller Ă Rurutu ? Comme pour Rimatara, Tubuai et Raivavae dâautres Ăźles des Australes, il nây a que 2 maniĂšres dâaller Ă Rurutu en avion Ă bord dâAir Tahiti, ou en bateau sur Tuhaâa Pae lors dâune Ă©tape dâune croisiĂšre de plusieurs jours dans tout lâarchipel des Australes calendrier des croisiĂšres.Il y a des vols 4 fois par semaine entre Tahiti et Rurutu consultez le planning des vols dâAir Tahiti. Vous pouvez combiner Rurutu et une ou plusieurs autres Ăźles des Australes avec un Pass Australes chez Air Tahiti. Le tarif des pass est invariable suivant les Ăźles choisies et pour un mĂȘme nombre dâĂźles sâentend. Quand aller Ă Rurutu ? OĂč dormir Ă Rurutu ? Lâoffre dâhĂ©bergement de Rurutu est lâune des plus fournies des Australes. Vous pouvez entre plusieurs pensions de famille et chambres dâhĂŽtes Teautamatea Ă©videmment, que je recommande chaudement pour son couple de propriĂ©taires, Viriamu et Elin, mais aussi Vaitumu Village, Le Manotel, Vaitea Lodge. OĂč manger Ă Rurutu ? Dans les villages, il y a des snacks et roulottes. Vous y trouverez de quoi manger steak / poisson / poulet frites, hamburgers, casse-croĂ»tes Ă©quivalent des sandwich en France etc. Ce nâest pas forcĂ©ment ce quâil y a de plus healthy », mais aprĂšs quelques jours en PolynĂ©sie, vous comprendrez vite que câest tout un art de vivre ! Pour le dĂźner, on mangeait super bien Ă la pension Teautamatea. Je pense que vous pourrez dĂźner Ă©galement partout oĂč vous serez logĂ©e. Comment se dĂ©placer sur Rurutu ? Le tour de Rurutu fait un peu plus de 30km, avec pas mal de relief. La voiture est donc nĂ©cessaire. Si vous faites des activitĂ©s, les prestataires viendront vous chercher directement Ă votre hĂ©bergement. Vous pouvez aussi demander auprĂšs de vos hĂŽtes ce quâils propose pour vous dĂ©placer, comme nous lâavons fait avec Viriamu qui nous a conduit Ă la rando, et ramenĂ© dâAvera aprĂšs la course de chevaux. Ă savoir Je ne suis plus sĂ»re quâil y ait un distributeur de billet Ă Rurutu. Mais comme tout se paie en espĂšces, pensez Ă retirer de lâargent Ă Tahiti avant dâarriver Ă de Rurutu est Ă©quipĂ© du strict minimum, et le personnel est assez laxiste sur les affaires emportĂ©es en cabine. Vous pouvez donc ramener chapeaux et paniers tressĂ©s mĂȘme si ça ne rentre pas dans les sacs. Que faire Ă Rurutu ? Voici une liste non exhaustive des choses Ă voir et Ă faire sur lâĂźle de Rurutu Faire un tour de lâĂźle avec un guideObserver voire plonger avec les baleines Ă bosse entre fin juillet et octobre normalementVisiter les grottes de lâĂźle, dont la fameuse Ana Aâeo grotte de MitterrandPartir Ă lâaventure pour voir la grotte dragon »Faire une randonnĂ©e sur les crĂȘtes â> demander Ă votre pension de vous montrer une carte de lâĂźle et le cheminVisiter les champs de taro ou tarodiĂšresFaire une balade Ă cheval avec un guide Ă©questre agréé comme Viriamu de la pension TeautamateaVoir le marae Taâaroa du nom du dieu pour lequel il a Ă©tĂ© Ă©rigĂ© Ă Vitaria derriĂšre la pension Teautamatea, avec lâaccord de son propriĂ©taire Viriamu oui, il revient souvent mais en mĂȘme temps, câest une personne importante de RurutuDĂ©couvrir lâartisanat local la vannerie et en particulier les chapeaux tressĂ©sAcheter du cafĂ© de Rurutu en vente notamment Ă la pension TeautamateaVoir la plus longue courses de chevaux sur plage de PolynĂ©sie 1er vendredi de juillet, Ă midi sur la plage dâAveraVoir la tombe dâEric Bishop au cimetiĂšre de MoeraiSe baigner sur lâune des nombreuses plages de lâĂźlePour les activitĂ©s et excursions avec un prestataire, renseignez-vous auprĂšs de vos hĂŽtes. Epinglez-moi sur Pinterest ! Cet article comporte des liens affiliĂ©s. Je touche donc une commission sur les rĂ©servations effectuĂ©es via ces liens, sans que les tarifs ne changent pour vous. Ils me permettent de subvenir en partie aux dĂ©penses liĂ©es Ă ce blog, et ne changent en rien la sincĂ©ritĂ© de mes propos car ce sont des liens vers des sites que jâai lâhabitude dâutiliser Ă titre personnel đ
Les gorges de lâArdĂšche sont farouches, tortueuses et profondes. La riviĂšre a creusĂ© un magnifique canyon dans les masses calcaires. Lâeau a dissout dans des parties plus intimes de nombreuses grottes. Si ces gorges sont trĂšs connues et sur frĂ©quentĂ©es avec comme point dâorgue lâarche du Pont dâArc, un Ă©lĂ©ment fait parler de lui, un peu indirectement, câest le charbon de bois. Comment ça ? Lâune des plus merveilleuses grottes ornĂ©es du monde, avec les tĂ©moignages dessinĂ©s par des hommes et/ou femmes et enfants il y a 36 000 ans, recĂšle un art pariĂ©tal unique dont une bonne partie est dessinĂ© au charbon de bois. La grotte Chauvet, Ă©crin de chefs dâĆuvres de lâart pariĂ©tal, oĂč pour la premiĂšre fois dans la chronologie de lâhistoire de lâHomme, celui ci sâexprime au travers de symboles qui ont formes animales. La course des chevaux, les lions qui attaquent les bisons et les rhinocĂ©ros laineux Ă bande noire sont autant de merveilles rĂ©vĂ©lĂ©s par la capacitĂ© dâartistes primitifs, maitre du fusain, a reproduire leur commun de chasseurs. Jouer avec les aspĂ©ritĂ©s, durcir le trait, estomper celui ci sâil faut ou dessiner un Ćil autour dâun dĂ©tail de calcite ovale montre que ces hommes ont du bien des fois dessiner pour sâexercer auprĂšs de leurs feux avec les restes carbonisĂ©s des bois. Ils avaient compris que le HB, mine tendre, est meilleurs pour dessiner. Cela accroche mieux sur la parois dĂ©gagĂ©e de sa couche de glaise. Ils ont carbonisĂ© du Pin Sylvestre, tendre et marqueur. Dans une encoignure de draperie calcaire, jâai vu » cet homme de lâAurignacien, affuter son fusain. Il en reste des traces qui me sont aussi Ă©mouvantes que les splendides animaux dessinĂ©s. Ces artistes ont créés en exploitant des retraits de parois ou des bosses. Du grand art. Si les matĂ©riaux utilisĂ©s se partagent entre des pigments naturels et le charbon de bois, il y a, avec ce dernier, des morceaux Ă terre qui sont restĂ©s tel quel. Vestiges dâactivitĂ©s, ligne droite entre les palĂ©olithiques et les graffeurs modernes. Panneau de la galerie de lâAurignacien. Je pense que la phrase les Aurignaciens maitrisaient parfaitement la combustion du bois » nâest pas exacte. Ou câest la maitrise du feu ou la carbonisation du bois⊠Le charbon de bois prend ici toute sa mesure dans lâĂ©volution de lâHomme. Issu de cette maitrise qui a bouleversĂ© notre vie dâĂȘtre humain, celle du feu, il est avec la taille des silex un des premiers objets » novateurs. Il se place au tout dĂ©but de notre capacitĂ© de transmettre, matĂ©riellement Ă contrario du langage, des sensations et des formes dâautres ĂȘtres vivants. En lâassociant au pigment naturel, lâHomme invente une forme de communication et pour la premiĂšre fois crĂ©e ce quâon appelle aujourdâhui de lâArt. Pour qui, pour quoi, il est un peu trop facile dây voir de la spiritualitĂ©, des dieux dans le reprĂ©sentation des lions. La seule chose que partage lâart et la spiritualitĂ© câest lâimagination, infinie pour la premiĂšre et recroquevillĂ©e pour la deuxiĂšme. Le tracĂ© dâune courbe du dos dâun bison, les babines retroussĂ©es dâun fĂ©lin ou les formes clownesques dâun Mammouth sont lâaffirmation du dĂ©but de lâĂre humaine, lâAnthropocĂšne. Au dĂ©but Ă©tait le charbon de bois.
2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 1323 Les arbres de vie gravĂ©s, peints, brodĂ©s, imprimĂ©s ou sculptĂ©s existent depuis le dĂ©but de l'Histoire. Ils semblent symboliser la force de la vie et ses origines, l'importance des racines et le dĂ©veloppement de la Vie. Ils sont parfois associĂ©s Ă des personnages et/ou Ă des animaux oiseaux, mammifĂšres. L'arbre de la connaissance et le chandelier Ă 7 branches pourraient en ĂȘtre des variantes selon certaines interprĂ©tations. Dans la Bible "Le vitrail La paix ou l'Arbre de vie de la chapelle des Cordeliers de Sarrebourg Chagall y interprĂšte l'aventure humaine Ă la lumiĂšre de la Bible. Prix "beaux livres" des libraires religieux." Un arbre de la sorte est mentionnĂ© au dĂ©but de la GenĂšse Ge 324. Il donne l'immortalitĂ©. Il est Ă ne pas confondre avec l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Cet arbre est aussi mentionnĂ© plusieurs fois dans l'Apocalypse Ap. 2,7 ; Ap. 22,14 ; Ap. 22,19. Les chrĂ©tiens ont souvent assimilĂ© la croix du Christ avec l'arbre de vie car, comme lui, elle donne vie Ă l'humanitĂ©. L'arbre de vie est parfois rattachĂ© Ă la Menorah du temple de JĂ©rusalem. Dans le livre d'EzĂ©chiel 31, 1-11, la parabole du grand cĂšdre est Ă©loquente "La onziĂšme annĂ©e, le troisiĂšme mois, le premier du mois, il y eut une parole du Seigneur pour moi EzĂ©chiel "Fils d'homme, dis Ă Pharaon, roi d'Egypte, et Ă sa multitude A qui ressembles-tu, toi qui es si grand ? A un cyprĂšs, Ă un cĂšdre du Liban qui aurait de belles branches formant une forĂȘt ombreuse et d'une taille si Ă©levĂ©e que son sommet serait entre les nuages ? ⊠Ainsi donc sa taille Ă©tait plus Ă©levĂ©e que celle de tous les arbres des champs ⊠Tous les oiseaux du ciel nichaient dans ses rameaux, toutes les bĂȘtes sauvages mettaient bas sous ses branches, toute la multitude des peuples habitait sous son ombre. ⊠Les cĂšdres du "jardin de Dieu" ne l'Ă©galaient pas, les cyprĂšs n'Ă©taient pas comparables Ă ses rameaux, ni les platanes Ă ses branches; aucun arbre, dans le "jardin de Dieu" ne lui Ă©tait comparable en beautĂ©. Je l'avais fait beau par l'abondance de sa ramure. Tous arbres du "jardin de Dieu" le jalousaient. C'est pourquoi, ainsi parle le Seigneur Dieu Parce que tu as Ă©levĂ© ta taille, parce qu'il a Ă©levĂ© son sommet entre les nuages, qu'il s'est Ă©levĂ© avec orgueil, je le livre aux mains du chef des nations qui le traitera selon sa mĂ©chancetĂ©. Je l'ai chassĂ©." Le "Royaume de Dieu" - la crĂ©ation - , nĂ© d'une trĂšs humble semence, deviendra lui-mĂȘme, aux temps voulus, un "grand arbre" oĂč viendront nicher tous les oiseaux de la terre. Telle est la parabole du grain de moutarde en Matthieu 13, 31 "Le Royaume des cieux est comparable Ă un grain de moutarde qu'un homme prend et sĂšme dans les champs. C'est bien la plus petite de toutes les semences. Mais, quand elle a poussĂ©, elle est la plus grande des plantes potagĂšres elle devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel viennent faire leurs nids dans ses branches." A travers la puissance Ă©voquĂ©e par la vigueur de ces arbres de vie, c'est toute la grandeur de la crĂ©ation qui est magnifiĂ©e ! Mais une vie qui doit admettre ses limites. Dans la Kabbale LâArbre de Vie dans la Kabbale, reprĂ©sente symboliquement les Lois de l'Univers. Il peut aussi ĂȘtre vu comme le symbole de la CrĂ©ation tant du Macrocosme L'Univers que du Microcosme L'Ătre Humain. Lâarbre de Vie Lâarbre de Vie est lâun des symboles les plus familiers de la GĂ©omĂ©trie SacrĂ©e. La structure de lâArbre de Vie est connectĂ©e aux enseignements sacrĂ©s de la Kabbale Juive mais elle peut ĂȘtre retrouvĂ©e dans dâautres traditions comme celles des anciens Ăgyptiens. LâAbre de Vie est expliquĂ© dans le Sefer Yetzira Le livre de la CrĂ©ation ». Le livre explique la crĂ©ation comme processus impliquant les 10 nombres divins Sephiroths de Dieu le CrĂ©ateur et les 22 lettres de lâalphabet HĂ©breu. Les 10 sĂ©phiroths ensemble avec les 22 lettres constituent les 32 chemins de la sagesse secrĂšte ». Lâarbre de Vie est utilisĂ© en tant que signe dâunitĂ© et dâamour. Le pendentif de lâarbre de vie forme la clĂ© de la crĂ©ation originale de Dieu. Le pendentif rentre exactement dans la graine et la fleur de vie. Arbre des SĂ©phiroth En hĂ©breu, sepher signifie livre qui contient la Tradition ». Quant Ă sĂ©phirah, c'est un rĂ©cipient, une coupe par exemple, ou un vase. Au pluriel, sĂ©phirah s'Ă©crit sĂ©phiroth. Ainsi, les 10 sĂ©phiroth qui comÂposent l'Arbre de Vie, selon la kabÂbale, contiennent chacune une Ă©nergie divine. LâĂ©tude de lâArbre de Vie ou Arbre de Naissance, offre une meilleure comprĂ©hension des relations entre le corps, le niveau Ă©motionnel de lâĂąme, le mental, lâintellect et le spirituel, pour harmoniser les vibrations de ces diffĂ©rents niveaux de lâEtre. Dans le livre de Mormon Tree of Life Lehi from Book of Mormon Dans le Livre de Mormon, Lehi le prophĂšte, raconte une vision dans laquelle il a vu un arbre â dont le fruit Ă©tait dĂ©sirable pour rendre heureux â 1 Ne. 810. Lehi a pris le fruit et lâa dĂ©crit comme emplissant son Ăąme de joie. Un chemin direct et Ă©troit menait vers cet arbre, mais des obstacles rendaient le trajet difficile. Une baguette en mĂ©tal menait vers lâarbre et servait de guide Ă tout ceux qui tenaient bon et souhaitaient le suivre. AprĂšs que Lehi ait racontĂ© cette vision Ă ses fils, Nephi, un de ses plus jeunes fils dĂ©sirait comprendre la vision. Alors il a priĂ©. Nephi a reçu la mĂȘme vision, en plus dâĂ©lĂ©ments qui lui expliquaient la signification de la vision. Nephi apprit que lâarbre de la vie reprĂ©sentait lâamour de Dieu, et que le fruit reprĂ©sentait lâĂ©vangile de JĂ©sus Christ. La baguette en mĂ©tal Ă©tait la parole de Dieu. Pour les membres de lâEglise Mormone, la baguette en mĂ©tal est devenue un symbole bien connu qui reprĂ©sente le fait de suivre les commandements de Dieu. Ce symbole et lâarbre de la vie sont deux motifs importants dans lâart mormon. Dans la culture Celtique L'astrologie "celtique" ou "druidique", tradition vieille de 7000 ans, est relativement mĂ©connue de notre civilisation. Seuls, quelques initiĂ©s sont encore au courant des traditions de cette science transmise par nos lointains ancĂȘtres. Le principe du "connais toi toi-mĂȘme" est une vivante reprĂ©sentation de cette astrologie qui a passionnĂ© et passionne encore de nombreux adeptes Ă la recherche de leurs racines et de leur identitĂ©. Le principe de cette approche humaniste est basĂ©e sur l'observation de la nature et de quelques Arbres en particulier. Il est troublant de constater que nous sommes sous l'influence d'un vĂ©gĂ©tal, pour lequel nous trouverons de nombreuses analogies et de nombreux critĂšres de comparaison. Chaque arbre a ses particularitĂ©s et ses caractĂ©ristiques ; il en est de mĂȘme pour le rythme des saisons est omniprĂ©sent et le calendrier celtique propose en fait 13 mois tous placĂ©s sous l'Ă©gide d'un Arbre ou arbuste. Comme les MĂ©sopotamiens, les Egyptiens ou les Chinois, les Celtes eux aussi avaient leur regard fixĂ© vers le ciel et les Ă©toiles. Mais en Europe, contrairement aux rĂ©gions du Proche-Orient et d' Afrique du Nord oĂč fleurirent les civilisations de Summer et d'Akkad, de Babylone et d'Egypte, la nature Ă©tait gĂ©nĂ©reuse. Les dĂ©serts Ă©taient rares, mais partout il y avait des forĂȘts denses et mystĂ©rieuses qui Ă©taient comme des frontiĂšres naturelles entre les tribus plus ou moins rivales. Il est donc logique que les peuples Celtes aient choisi de faire figurer des arbres dans leur zodiaque, plutĂŽt que des Ă©toiles, et placĂšrent ainsi leur destinĂ©e sous le signe d'un arbre en particulier auquel ils attribuĂšrent des caractĂ©ristiques originales et propres Ă l'individu dont la naissance coĂŻncidait avec la pĂ©riode de l'annĂ©e consacrĂ©e Ă cet arbre. Dans la culture Navajo L'arbre de vie tree of life est reprĂ©sentĂ© par l'une des quatre plantes sacrĂ©es navajo le maĂŻs. Cest l'arbre de la gĂ©nĂ©alogie d'une famille. Chaque branche du maĂŻs reprĂ©sente les gĂ©nĂ©rations de la famille. Chaque membre de la famille est reprĂ©sentĂ© par un oiseau. Le maĂŻs est dans un panier ou corbeille l"art de la vannerie est un art majeur pour le peuple Navajo que l'un des ĂȘtres sacrĂ©s leur a transmis. L"arbre de vie est surtout reprĂ©sentĂ© sous forme de tapisserie ou tapis de laine. L'art de la tapisserie est encore un art majeur pour le peuple Navajo que l'un des ĂȘtres sacrĂ©s leur a transmis. Dans la culture sumĂ©rienne Selon les SumĂ©riens, il y avait un bosquet sacrĂ© dans la ville d'Eridu qui Ă©tait consacrĂ© au dieu Enki Ea en akkadien, dieu de la sagesse et de l'Apsu domaine des eaux souterraines. LĂ Ă©taient plantĂ©s deux arbres sacrĂ©s L'arbre blanc MESH / MESU sorbier ? et l'arbre noir GIZKIN / KISKANU palmier dattier ?. Voila ce qu'en disent les textes "PĂšre Enki, engendrĂ© par un taureau, engendrĂ© par un taureau sauvage ... ... roi, qui est devenu l'arbre MESU dans l'Apsu... il a soulevĂ© toutes les terres, grand Ushumgallu, il a plantĂ©, dans Eridu un bosquet d'arbres fruitiers qui s'Ă©tend sur la terre. Son ombre s'Ă©tend sur le ciel et la terre ..." "A Eridu il y a un arbre noir KISKANU placĂ© dans le lieu saint. Il est comme du lapis-lazuli, construit sur l'Apsu. Enki, quand il marche, remplit Eridu d'abondance. Dans le lieu de repos se trouve la chambre des Nammus. Dans son saint temple, il y a un bosquet ombragĂ©, dans lequel aucun homme ne peut entrer." "Le lieu saint, a Ă©tĂ© ... .... parfait en lapis lazuli, l'intĂ©rieur est magnifiquement formĂ© comme un blanc arbres MESU portant ses fruits." On prĂ©tendait que les racines de ces deux arbres descendaient jusque dans l'APSU et que leurs branches atteignaient le ciel. Ainsi, dans un texte Babylonien, le dieu Marduk disait "L'arbre MESU a ses racines dans la vaste mer, dans la profondeur d'Arallu pays des morts, et atteint son sommet en haut du ciel." Du MESU le "PoĂšme d'Erra" disait aussi qu'il Ă©tait "la chair des dieux", "l'ornement du roi de l'univers", "l'arbre saint". Comme les textes disent que le KISKANU Ă©tait une sorte d' "Arbre de vie", il est donc possible que le MESU ait Ă©tĂ© un "Arbre de la connaissance". Le dieu Enki / Ea, en effet, rĂ©gnait tout aussi bien sur les eaux de vie que sur la connaissance. Mais il est possible Ă©galement qu'il ait servi d'axe Ă l'univers et de de pilier pour soutenir le ciel puisqu'il s'Ă©tendait du plus profond de la terre jusqu'au plus haut sommet du ciel. L'Arbre de Vie Ă©tait reprĂ©sentĂ© de maniĂšres trĂ©s diverses chez les peuples de MĂ©sopotamie. >Exemples d'Arbres de Vie 1 >Exemples d'Arbres de Vie 2 >Exemples d'Arbres de Vie 3 Il Ă©tait souvent reprĂ©sentĂ© encadrĂ© par deux animaux. >Exemples en MĂ©sopotamie. >Exemples en Syrie et PhĂ©nicie. L'Arbre de vie est Ă©galement souvent reprĂ©sentĂ© entourĂ© par des ABGALs / APKALLUs. Ce sont des ĂȘtres envoyĂ©s par le dieu Ea / Enki pour civiliser les humains. Ils sont de trois sortes - Les Poissons-Apkallus Hommes habillĂ©s en poissons SUHURs / PURĂDUs. >Voir. - Les Umu-Apkallus Apkallus lumineux, hommes portant des ailes. >Voir. - Les Oiseaux-Apkallus Hommes Ă tĂȘte d'oiseau. >Voir. Dans les cultures Maya et AztĂšque Les Mayas connaissent eux aussi l'Arbre du monde, mais chez eux il devient un Arbre Cosmique. Il occupe le centre de l'univers et sert de colonne pour soutenir le ciel. Comme en Chine, les quatre angles de la Terre sont occupĂ©s par quatre autres arbres qui soutiennent eux aussi le ciel. L'arbre central s'appelle YAXCHE et il est identifiĂ© Ă un kapokier / Fromager arbre Ceiba. Ses racines poussent en Enfer et ses branches atteignent le Ciel. On dit aussi que sa base est sur la "BĂȘte de la Terre" et qu'Ă son sommet est l'oiseau orgueilleux ITZAM-YEH "Oiseau-serpent" / "Sept-Ara" reprĂ©sentant la constellation de la Grande Ourse. Cet arbre est Ă©galement identifiĂ© Ă la Voie lactĂ©e et sert de pont pour les Ăąmes qui vont au paradis ou en Enfer le mĂȘme mythe est connu chez les Indiens d'AmĂ©rique du nord. Mais cet arbre est le plus souvent reprĂ©sentĂ© sous la forme d'une croix Une branche reprĂ©sentant le tracĂ© de la Voie lactĂ©e et l'autre reprĂ©sentant l'Ă©cliptique appelĂ©e le "Serpent blanc dĂ©sossĂ©". Au croisement des deux branches se trouve la "TĂȘte du monstre KAWAK / WITZ", ou la "TĂȘte du Serpent blanc dĂ©sossĂ©", ou la "Bouche du crocodile", ou l'"EntrĂ©e de XIBALBA" Monde souterrain. Ce lieu correspond, Ă©trangement, au centre de la Voie LactĂ©e, la oĂč on pense se trouver un trou noir gĂ©ant. L'Arbre Wak-wak L'Arbre de Vie ne sert pas qu'Ă nourrir, guĂ©rir et prolonger la vie. Il ne sert pas non plus uniquement de fondation Ă l'existance du Monde. Dans une autre de ses versions, il devient un arbre qui crĂ©e la vie, une vie parallĂšle Ă la vie normale l'Arbre Wak-wak ou Waq-waq. La plus ancienne rĂ©fĂ©rence Ă ce mythe provient du livre chinois TUNG-TIEN. Son auteur, DU-YU, Ă©tait un Chinois qui fut fait prisonnier par les Arabes Ă la bataille du Talas, en Asie centrale, en 751. Et il entendit parler d'une Ă©trange histoire en Iran ou en MĂ©sopotamie On disait que des marins arabes, au bout d'un voyage de huit ans, arrivĂšrent sur une Ăźle rocheuse carrĂ©e oĂč ils trouvĂšrent un arbre aux branches rouges et aux feuilles vertes. Sur cet arbre poussaient des enfants longs de six Ă sept pouces. Lorsqu'lls voyaient des hommes ils ne leurs parlaient pas. mais ils pouvaient tous rire ou s'agiter. Mains, pieds et tĂȘtes adhĂȘraient aux branches de l'arbre. Lorsque les hommes essayaient de les dĂ©tacher, les enfants Ă peine dans leurs mains se dessĂ©chaient et devenaient noirs, comme pourris. Al-Gahlz au IX Ăšme siĂšcle, dans son livre "Kitab al-Haiyawan", explique que cet arbre s'appelle "WOKWOK" et qu'il porte des fruits Ă©tranges formant des animaux ou des femmes minuscules, de diffĂ©rentes couleurs, suspendus aux branches par les cheveux, et qui n'arrĂȘtent pas de crier "wok-wok !". Et si on les cueille, ils meurent immĂ©diatement. Au XĂšme siĂšcle, un traitĂ© sur l'ĂŻnde parle aussi de cet arbre "Il y a de grands arbres aux feuilles, arrondies ou ovales, qui font des fruits semblables Ă des melons, mais plus grands et d'un aspect humain. Quand le vent les agite, il en sort une voix et l'intĂ©rieur se gonfle d'air comme les fruits de l'asclĂ©piade. S'lls se dĂ©tachent de l'arbre, l'air s'en Ă©chappe immĂ©diatement et ils deviennent plats et flasques comme un morceau de peau.". Dans le grand roman persan "ShĂąh NĂąmeh", Ă©crit par Firdouzi 940-1020, l'Arbre WAK-WAK est ensuite associĂ© Ă la quĂšte du savoir par Iskandar Alexandre le grand. Ce dernier rencontre des arbres parlant, sur l'Ăźle des femmes, et ils lui prophĂ©tisent sa mort prochaine. Iskandar, Alexander the Great at the talking tree A la fin du XI Ăšme siĂšcle, un livre Ă©crit Ă Cordoue raconte ceci "Dans la partie de la Chine qui est dans la mer. il y a de nombreuses Ăźles ; parmi elles, celles qui sont cĂ©lĂšbres et connues sont au nombre de huit. La plus grande et la plus importante est l'ĂźIe de Wakwak. Elle est appelĂ©e ainsi parce qu'Ăl s'y trouve des arbres Ă©levĂ©s dont les nombreuses feuilles sont semblables Ă celles du figuier. Cet arbre porte des fruits au mois de mars, et ce sont des fruits semblables aux fruits du palmier. Ces fruits se terminent par des pieds de jeunes filles qui en sortent. Le deuxiĂšme jour du mois. elles sortent leurs deux jarnbes; le troisiĂšme jour, les deux genoux et les deux cuisses. Et cela continue ainsi el il en sort chaque jour quelque chose jusqu'Ă ce qu'elles aient achevĂ© leur sortie le dernier jour du mois d'avril. Au mois de mai sort leur tĂȘte et leur forme extĂ©rieure est complĂšte. Elles sont suspendues par les cheveux. leur forme et leur stature sont les plus belles qui soient et les plus admirables. est au dĂ©but du mois de juin, elles commencent Ă„. tomber de ces arbres jusqu'au milieu du mois, et il n'en reste plus une seule qui ne soit tombĂ©e. Au moment de tomber sur le sol, elles poussent deux cris 'Wakwak !'. On dit aussi qu'elIes en poussent trois. Lorsqu'elles sont tombĂ©es par terre, on trouve une chair sans os. Elles sont plus belles que tout ce qu'on peut dĂ©sirer, sauf qu'elles sont mortes et qu'clles n'ont pas d'ĂŁme. On les ensevelit dans la terre; si on ne les ensevelissait pas et qu'elles restent ainsi. personne ne pourrait en approcher mĂȘme de loin Ă cause de l'intensitĂ© de leur puanteur. Cela est une merveille du pays de Chine. Cette Ăźle est Ă la limite du monde habitĂ© de cette mer.". Le livre des curiositĂ©s de la science et de l'Ă©merveillement des yeux Ă©poque mĂ©diĂ©vale Dans le livre "Kltab nl-Gohgraya" Xll Ăšme siĂšcle. on dit que cet arbre pousse dans l'Ăźle Wak-Wak situĂ©e dans la mer de Chine et que ses feuilles sont semblables Ă celles du figuler. Des fruits. analogues Ă ceux du palmier paraissent en mars En avril, des petites filles minuscules commencent Ă apparaĂźtre. Elles poussent Ă partir des pieds et finissent par sortir complĂštement fin avril et restent suspendues par les cheveux aux branches. Vers le mois de juin, alors qu'elles sont maintenant mĂ»res, elles commencent Ă„ tomber en criant le fatidique "Wok-wok !". Ibn Tufall Xll Ăšme siĂšcle raconte Ă©galement ceci "Il y en a une une Ăźle indienne, sous la ligne de l'Ă©quinoxe, oĂč I'on croit que les hommes naissent sans avoir nl pĂšre, nl mĂšre et oĂč l'on trouve un arbre dont les fruits sont des hommes." En Occident. Alexandre de Bernay s'inspire du livre "ShĂąh NĂąmeh" pour Ă©crire son Roman d'Alexandre Ă la fln du XII Ăšme siecle. Dans le chapitre de "la forĂȘt aux pucelles", il dĂ©crit la rencontre entre Alexandre le grand et des jeunes filles-fleurs qul ne vivent que durant la belle saison. Elles sont confinĂ©e Ă l'ntĂ©rieur de la forĂȘt oĂč elles naissent et elles trouvent une mort inexorable si elles en quittent l'ornbre. Al-Qazwinl, au XIII Ăšme siĂšcle, parle Ă©galement de l'archpel des lles Wak-wak "Elles sont appelĂ©es ainsi parce qu'iI y a lĂ un arbre dont les fruits ressemblent Ă des femmes pendues par les cheveux; et lorsque le fruit est mĂ»r on entend le son 'wok-wok !' " Dans un livre turc datĂ© de 1580 il est expliquĂ© ceci "Les etres humains n'habitent pas sur l'ile de Vaqvaq. Parfois, contraints par la violence du vent, certains navires y parviennent. Les premiĂšres personnes du bord qui dĂ©barquent pĂ©nĂštrent alors dans l'ile susdite. Dans celle-ci, il y a une sorte de grand arbre qui a toujours pour fruits de trĂšs belles odalisques fixĂ©es Ă ses fleurs et Ă ses branches, odalisques qui laissent dans l'Ă©merveillemenl ceux qui voient la beautĂ© de leurs formes et l'Ă©lĂ©gance de leurs corps. Chacune d'elles a assurĂ©ment des seins et un sexe, comme les autres femmes. Comme des fruits, elles sont suspendues par leur chevelure aux branches de l'arbre. Il arrive que, toutes ensemble, elles poussent le cri 'Vaq-vaq !'. Pour cette raison. l'lIe susdite est appelĂ©e 'Vaq-vaq'. Chaque fois que l'une de ces odalisques est cueillie de son point d'origine. elle ne survit que prĂšs de deux joumĂ©es. puis elle pĂ©rit et sa forme se gĂŁte. On raconte que, parfois, certaines personnes les connaissent et y trouvent bonnes odeurs et grands plaisirs. Dans certains livres, c'est de cette maniĂšre qu'est reprĂ©sentĂ© et tracĂ© l'arbre sus-dit.". Dans ses "Lettres sur la mythologie", Thomas Blackwell 1701-1757 Ă©crit ceci âNous avons appris de nos pieux ancĂȘtres, dit l'lmam, que parmi les Ăźles de l'Inde, il y en a une, situĂ©e directement sous oĂč il naĂźt des .hommes sans pĂšres ni mĂšres. ll y croĂźt un arbre qui porte des femmes au lieu de fruits; ce sont elles qu'Al-masudi appelle les 'Demoiselles de Wakwak'. Cette Ăźle est de toutes les rĂ©gions de la Terre celle qui jouit de l'air le plus doux et le plus tempĂ©rĂ©." En ThaĂŻlande, cet arbre mystique est connu aussi mais on le situe au Paradis. Et les femmes qui y poussent portent le nom de NARZPHONs, ce qui vient du sanscrit NARRPHALAs signifiant "Femmes-fruits". On peut se demander si cette Ăźle WAK-WAK "Djazirat al-Wakwak" existait vraiment ou si elle Ă©tait totalement lĂ©gendaire. Les Arabes, en essayant de rationaliser le mythe, les remplaceront parfois par l'"Ăźle des femmes", en abandonnant toute rĂ©fĂ©rence Ă l'arbre merveilleux. Selon Al-Mas'udi vers 871-956 ou 893-956, qui est le seul gĂ©ographe arabe Ă sâĂȘtre rendu Ă Zanzibar, l'ile Wak-wak se trouverait au large de Sofala ville situĂ©e en Afrique de l'est. Ibn Khaldun et Ibn al-Wardi pensaient de mĂȘme. Quand Ă Ya'kubi, il la placait dans le mer de Larwi, situĂ©e entre l'inde et l'Afrique. Cependant, en 909, Ibn al-Fakih parlait de l'existance de deux Ăźles Wak-wak "Wakwak al-Sin", situĂ©e au large de la Chine, et "Wakwak al-Yaman", situĂ©e au large du YĂ©men. On pense que l'Ăźle WAK-WAK n'est autre que Madagascar et que la lĂ©gende vient des Malais. Madagascar a en effet Ă©tĂ© colonisĂ©e jadis par des Malais venus de Sumatra, cela a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© en comparant la langue malgache avec les langues de Malaisie et d'IndonĂ©sie. Madagascar serait donc l'Ăźle "Wakwak al-Yaman" et Sumatra serait alors l'Ăźle "Wakwak al-Sin". En 945, l'Arabe Ibn Lakis a dailleurs dĂ©crit la venue de Wak-waks, avec une flotte de1000 bateaux, sur la cote orientale de l'Afrique afin de commercer avec les Arabes. Chez les Malais, le mot WAKWAK peut se rapporter aux gibbons qui vivent dans les arbres. Certains pensent que ce nom aurait pu ĂȘtre donnĂ© par les Malais aux femmes Bochimanes stĂ©atopyges qu'ils ont rencontrĂ© dans le sud-est de l'Afrique. Pour les Malais des Philippines, cependant, le mot WAKWAK sert plutĂŽt Ă dĂ©signer une sorte de vampire volant. Il est plus intĂ©ressant de se rapporter Ă la langue des Malais installĂ©s Ă Madagascar Chez eux le mot WAKWAK pourrait bien dĂ©river de VAHWAK qui signifie "peuple" ou "tribu". Et chez les Malais de Sumatra on trouvait Ă©galement une tribu portant le nom de PAKPAKs. Le fruit de l'Arbre WAKWAK pourrait ĂȘtre, selon certains, la noix de coco. En effet, avec ces trois trous celle-ci peut ressembler un peu Ă un visage. Et d'ailleurs, son nom de "coco" signifiait "face grimacante" en portugais. Cependant il existe aussi un arbre appelĂ© VAKWA Pandanus Ă Madagascar ... mais il serait vain de chercher dans ses fruits une forme ressemblant Ă un corps de femme. Cependant on notera que chez les Malais des Philippines, on trouve plusieurs lĂ©gendes parlant de femmes nĂ©es Ă partir d'un fruit. Lopez de Gomara Francisco, Histoire de l'Inde Etrangement, dans son livre L'"Histoire vĂ©ritable", I 'Ă©crivain grec Lucien de Samosate 120-200 avait dĂ©ja racontĂ© une histoire qui semble ĂȘtre le prototype du mythe des femmes de l'Arbre WAK-WAK "... AprĂšs avoir traversĂ© Ie fleuve Ă un endroit guĂ©able, nous trouvons une espĂšce de vignes tout Ă fait merveilleuses le tronc, dans sa partie voisine de la terre, Ă©tait Ă©pais et Ă©lancĂ©; de sa partie supĂ©rieure sortaient des femmes, dont le corps, Ă partir de la ceinture, Ă©tait cl'une beautĂ© parfaite. telles que l'on nous reprĂ©sente DaphnĂ©, changĂ©e en laurier, au moment oĂč Apollon va l'atteindre. A l'extrĂ©mitĂ© de leurs doigts poussaient des branches chargĂ©es de grappes ; leurs tĂȘtes, au lieu de cheveux, Ă©taient couvertes de boucles, qui formaient les pampres et les raisins. Nous nous approchons ; elles nous saluent, nous tendent la main, nous adressent la parole, les unes en langue lydienne, les autres en indien, presque toutes en grec, et nous donnent des baisers sur la bouche ; mais ceux qui les reçoivent deviennent aussitĂŽt ivres et insensĂ©s. Cependant elles ne nous permirent pas de cueillir de leurs fruits, et, si quelqu'un en arrachait, elles jetaient des cris de douleur. Quelques-unes nous invitaient Ă une Ă©treinte amoureuse ; mais deux de nos compagnons s'Ă©taiet laissĂ© prendre par elles ne purent s'en dĂ©barrasser; ils demeurĂšrent pris par les parties sexuelles, dans ces femmes, et poussant avec elles des racines en un instant, leurs doigts se changĂšrent en rameaux, en vrilles, et l'on eĂ»t dit qu'ils allaient aussi produire des raisins. Nous les abandonnons, nous fuyons vers notre vaisseau, et nous racontons Ă ceux que nous y avions laissĂ©s la mĂ©tamorphose de nos compagnons, dĂ©sormais incorporĂ©s Ă des vignes...." On notera que dans le Coran se trouve mentionnĂ© un autre arbre mythique dont les fruits ne ressemblent pas Ă des femmes mais Ă des tĂȘtes de diables, l'Arbre de Zaqqoum qui pousse en Enfer "Certes lâarbre de Zakkoum sera la nourriture du grand pĂ©cheur. Comme du mĂ©tal en fusion ; il bouillonnera dans les ventres comme le bouillonnement de lâeau surchauffĂ©e." Sourate 44, 43-46 "... Vous, les Ă©garĂ©s, qui traitiez celĂ de mensonge, vous mangerez certainement de l'arbre de Zaqqoum. Vous vous en remplirez le ventre." Sourate 56, 51-53 Lâarbre des chevaliers de la Table Ronde Ce remarquable exemple de lâutilisation de lâarbre comme symbole est conservĂ© au chĂąteau de Pierrefonds, dans le nord de la France. Les huit branches latĂ©rales conventionnelles portent des fleurs en fin de branches, de chacunes dâelles se dresse le corps dâun chevalier portant dans sa main un ruban portant son nom. La tige centrale est surmontĂ©e dâune plus grande fleur, qui Ă©merge du corps du Roi Arthur lui-mĂȘme. Lâarbre est un des motifs prĂ©fĂ©rĂ©s dans lâhĂ©raldique. Le seul tronc avec sa multitude de branches de lâarbre a Ă©tĂ© frĂ©quemment utilisĂ© pour symboliser la lignĂ©e royale, puis familiale⊠lâarbre gĂ©nĂ©alogique. En agrandissant lâimage on peut lire quelques noms de chevaliers dont Galahad, Lancelot du Lac, Perceval le Gallois, Gauvain, Lamorak le Gallois, Tristan. Aller plus loin L'ancien secret de la Fleur de Vie Article + Video + PDF's Petit tour des Ă©crits religieux passĂ©s et prĂ©sents HTML + PDF [VF] Sources WikipĂ©dia NouvelordremondialCC Arbre de vie Lousonna Hozho Atil ovh Les mormons Terre et ciel KrapooArboricole
Les Nuits des forĂȘts dans le bois de CornecuProgramme et rĂ©servation En rĂ©enchantant les forĂȘts le temps dâun festival, nous souhaitons gĂ©nĂ©rer des engagements individuels et collectifs de long-terme, mais aussi des sentiments joyeux et optimistes. RĂ©veiller notre responsabilitĂ© profonde en mĂȘme temps que notre nature sauvage. Nous avons conçu les premiĂšres Nuits des forĂȘts ariĂ©geoises comme un festival qui investira le bois de Cornecu et tout le village de Saint-Lizier, en suivant nos trois rhizomes ». Pour plus de facilitĂ© de rĂ©servation, les activitĂ©s sont proposĂ©es selon leur type. Cliquez sur chaque Ă©lĂ©ment pour accĂ©der directement Ă la rubrique balades hybrides, entre art et scienceanimations pour enfants gratuitesconfĂ©rences gratuitesateliers programme musical en majoritĂ© gratuitautres petites surprises gratuites Les activitĂ©s suivent quatre principes gratuitĂ© ou petits prix ; groupes restreints ; faible impact sur la forĂȘt ; ancrage local. Celui-ci se manifeste par une programmation musicale dĂ©diĂ©e au patrimoine occitan. Pour rĂ©server, cliquez sur les images ou sur les liens de rĂ©servation. Il est Ă©galement possible de passer directement par le site HelloAsso, notre centrale de rĂ©servations associative. Les balades Ă Cornecu Des promenades hybrides guidĂ©es par une intervenante scientifique et une partenaire artistique, pour un moment unique et magique en forĂȘt. Chaque jour, les forestieres assurent la pĂ©rennitĂ© des forĂȘts afin de fournir du bois Ă la sociĂ©tĂ©, prĂ©server lâenvironnement et accueillir le public. Vivre de la forĂȘt, faire vivre la forĂȘt, vivre avec la forĂȘt. Mais hĂ©las, face Ă des Ă©pisodes plus frĂ©quents de sĂ©cheresse, lâavenir des forĂȘts est en jeu et les arbres dĂ©pĂ©rissent. Patrick Guillon, agent de lâOffice national des forĂȘts ONF en Couserans, nous prĂ©sentera les moyens par lesquels les forestiers protĂšgent la forĂȘt et sa biodiversitĂ©. En professionnel expert de la forĂȘt, il guidera le public dans le bois de Cornecu pour une meilleure connaissance des divers modes de gestion et de protection de la forĂȘt. Pour clore en beautĂ© ce moment sylvestre, nous vous ferons vivre la forĂȘt diffĂ©remment, grĂące Ă la chorale Les Encantats, menĂ©e par Pascale Respaud. Des chants en langue gasconne rĂ©sonneront pour la premiĂšre fois depuis longtemps dans ces bois 18 juin â 13h30 8 euros â 15 personnes â RĂ©servation ici Rendez-vous entrĂ©e du bois de Cornecu, lieu-dit MouliĂ©ris / cimetiĂšre de Saint-Lizier. En cas de pluie, lâactivitĂ© sera transfĂ©rĂ©e Ă lâAncien PresbytĂšre, rue de lâHorloge. Lire un paysage, ça sâapprend comme pour un texte, cela demande de reconnaĂźtre, dĂ©coder et associer des signes. Ă lâoccasion du festival, NathanaĂ«l Roussel, gestionnaire forestier et intervenant auprĂšs de lâObservatoire des forĂȘts des PyrĂ©nĂ©es centrales, vou apprendra Ă lire une forĂȘt » vieille ou jeune ? exploitĂ©e ou sauvage ? En bonne santĂ© ou en pĂ©ril ? Vous saurez en reconnaĂźtre les indices aprĂšs cette contrepoint poĂ©tique Ă cette lecture forestiĂšre », la conteuse Ludivine Moreno viendra murmurer, lire, dire des extraits de textes, poĂšmes, Ă©crits sur la forĂȘt, la nature et lâenvironnement. Parce quâon ne peut comprendre un milieu quâen lâenvisageant sous toutes ses formes, venez vous ensauvager avec nous !8 euros â 15 personnes â RĂ©servation ici Samedi 18 juin â 17h30Rendez-vous entrĂ©e du bois de Cornecu, lieu-dit MouliĂ©ris / cimetiĂšre de Saint-Lizier. En cas de pluie, lâactivitĂ© sera transfĂ©rĂ©e au cloĂźtre, place de lâĂ©glise. Lâakelarre dĂ©signe le lieu retirĂ© et secret oĂč les femmes basques se rĂ©unissaient pour chanter, danser, jouer de la musique et festoyer, ce qui leur a valu dâĂȘtre persĂ©cutĂ©es au XVIIĂšme siĂšcle. Ces sorciĂšres, guĂ©risseuses, mĂšres, amoureuses, femmes, la conteuse Ludivine Moreno, vous propose de les dĂ©couvrir du Mexique Ă lâAriĂšge, de lâArgentine Ă lâItalie, des portraits dâElles, intemporelles, sensibles, multiples, de celles qui peuplent nos mythologies, nos aspirations et nos maniĂšres de vivre le monde. DĂšs lâheure magique du crĂ©puscule et Ă la lumiĂšre de lampes et de bougies, cette racontĂ©e en forĂȘt sera un mĂ©lange de conte et de performance. Quelques surprises poĂ©tiques Ă©mailleront le parcours. Durant Les Nuits des forĂȘts, nous transformerons bien le bois en akelarre, et le bois de Cornecu deviendra⊠Korneku ! En fin de racontĂ©e, Ludivine guidera le groupe vers le lieu secret du concert de Maxence Camelin,8 euros â 15 personnes â COMPLETSamedi 18 juin â 20h30Rendez-vous entrĂ©e du bois de Cornecu, lieu-dit MouliĂ©ris / cimetiĂšre de Saint-Lizier. En cas de pluie, lâactivitĂ© sera transfĂ©rĂ©e Ă lâAncien PresbytĂšre, rue de lâHorloge. Le village sâendort⊠Mais la forĂȘt, elle, se rĂ©veille ! Ce sont ses discrets habitants que nous vous proposons de dĂ©couvrir, entre chien et loup, avec SĂ©bastien Janin, de LâOeil aux aguets. Chants des oiseaux crĂ©pusculaires, cris des mammifĂšres nocturnes comment les animaux sâadaptent-ils Ă leur environnement nocturne, pour se dĂ©placer, se nourrir ou se reproduire ? Dans le cadre de lâopĂ©ration Trame verte et bleue PNR des PyrĂ©nĂ©es ariĂ©geoises, cette balade au crĂ©puscule sera lâoccasion de parler de la pollution lumineuse, source dâimportantes perturbations pour la faune. En fin de la visite, SĂ©bastien guidera le groupe vers le lieu secret du concert de Maxence euros â 15 personnes â RĂ©servation ici Samedi 18 juin â 20h30Rendez-vous entrĂ©e du bois de Cornecu, lieu-dit MouliĂ©ris / cimetiĂšre de Saint-Lizier. En cas de pluie, lâactivitĂ© sera transfĂ©rĂ©e dans les jardins de lâHĂŽtel-Dieu, rue de lâHĂŽtel-Dieu. Partez Ă la dĂ©couverte de ces mystĂ©rieux animaux que sont les chiroptĂšres, au cours dâune balade nocturne contĂ©e. Une conteuse et un naturaliste confronteront lĂ©gendes et rĂ©alitĂ© et vous ferons dĂ©couvrir ces fascinantes crĂ©atures capables de voler avec leurs mains et voir grĂące Ă leurs oreilles. Maryse Mira, de la compagnie La Couleur de la Grenouille, et Jocelyn Bordeneuve, de lâAssociation des Naturalistes dâAriĂšge ANA-CEN aborderont Ă©galement les effets nĂ©fastes de la pollution lumineuse sur ces mammifĂšres volants, dans le cadre de lâopĂ©ration Trame verte et bleue PNR des PyrĂ©nĂ©es ariĂ©geoises. La reconnaissance dâespĂšces et la dĂ©tection dâultra-son alterneront avec les moments de contes. En fin dâanimation, le groupe sera guidĂ© vers le lieu secret du concert de Maxence Camelin, musicien euros â 20 personnes â RĂ©servation ici Samedi 18 juin â 20h30Rendez-vous parking du Palais des ĂvĂȘques. En cas de pluie, lâactivitĂ© sera transfĂ©rĂ©e Ă lâAncien PresbytĂšre, rue de lâHorloge. Le français ne manque pas dâhomophones, et deux dâentre eux nous ont inspirĂ© une animation si la balade est une promenade dans la nature, la ballade, avec deux -l, est un petit poĂšme chantĂ© ou une chanson Ă danser. Mais, nâen dĂ©plaise Ă lâorthographe, dans le bois de Cornecu, nous mĂ©langerons les deux ! La balade sera assurĂ©e par Catherine Mahyeux, botaniste de lâassociation Les Apprentis Sages elle vous donnera quelques clĂ©s pour reconnaĂźtre les arbres et les plantes des sous-bois, dans une perspective scientifique et sensible. Quant Ă la ballade, elle sera menĂ©e par Pascale Respaud de lâassociation Revelhet, dont le but est de valoriser la culture occitane. AccompagnĂ©e de son accordĂ©on, Pascale proposera des interludes musicaux durant cette heure et demi en botaniste et la musicienne mĂȘleront leurs voix pour vous proposer un moment unique en forĂȘt, Ă la dĂ©couverte des essences dâarbres mais aussi de la musique et de la langue occitanes ! Une surprise clĂŽturera la ball euros â 15 personnes â RĂ©servation ici Dimanche 19 juin â 10h30Rendez-vous entrĂ©e du bois de Cornecu, lieu-dit MouliĂ©ris / cimetiĂšre de Saint-Lizier. En cas de pluie, lâactivitĂ© sera transfĂ©rĂ©e Ă lâAncien PresbytĂšre, rue de lâHorloge. Bois sacrĂ© est une rencontre entre des chercheuses de lâAtecopol laboratoire dâĂ©cologie politique et des artistes du GdRA. Cette annĂ©e, ils ont menĂ© un sĂ©minaire commun Ă lâUniversitĂ© Jean JaurĂšs de Toulouse, ponctuĂ© de balades en forĂȘt, de confĂ©rences et dâexpĂ©riences scĂ©niques. Ils proposent au public de partager des temps sensibles en forĂȘt autour de la littĂ©rature, lâhistoire, lâacrobatie, la danse, la musique, lâĂ©cologie, lâhydrologie ou la chimie de lâeau. Cette version baladĂ©e de Bois sacrĂ©, est une Ă©tape, promesse vers un format en gestation. Un beau prĂ©texte pour se promener au couvert des arbres de Cornecu, Ă lâĂ©coute dâhistoires de vĂ©gĂ©taux et dâhumains issues de sciences diverses et partagĂ©es, Ă la vue et au son dâarts pluriels, pour de nouvelles personnes â Gratuit mais rĂ©servation indispensable iciDimanche 19 juin â 13h30Rendez-vous entrĂ©e du bois de Cornecu, lieu-dit MouliĂ©ris / cimetiĂšre de Saint-Lizier. En cas de pluie, lâactivitĂ© sera transfĂ©rĂ©e dans les jardins de lâHĂŽtel-Dieu, rue de lâHĂŽtel-Dieu. Câest un sapin. â Non, câest un Ă©picĂ©a ! », Câest une chĂątaigne. â Non, câest un marron ! » Qui nâa jamais vĂ©cu ce genre dâĂ©changes ? Ils prouvent que les arbres sont mal connus. Pour clore notre sĂ©rie de sorties sylvestres, HervĂ© Duval, chercheur retraitĂ© de lâInstitut National de la Recherche Agronomique INRA, se propose de vous aider Ă les reconnaĂźtre, grĂące Ă des clĂ©s trĂšs faciles. Le bois de Cornecu, assez jeune, est de ces forĂȘts qui ont poussĂ© sur des pĂąturages dĂ©laissĂ©s. Il est riche en arbres pionniers, premiers Ă recoloniser ces sols bouleaux, aulnes, noisetiers, etc. Contrairement aux autres promenades du weekend, HervĂ© se focalisera sur les seuls finir cette promenade dendrologique par un brin de poĂ©sie, vous serez invitĂ©es Ă lire les courts messages laissĂ©s sur les troncs et, Ă quelques jours de la Saint-Jean, Ă laisser un voeu sur notre Ă©vocation des traditionnels brandons personnes â Gratuit mais rĂ©servation indispensable ici Dimanche 19 juin â 15h30Rendez-vous entrĂ©e du bois de Cornecu, lieu-dit MouliĂ©ris / cimetiĂšre de Saint-Lizier. En cas de pluie, lâactivitĂ© sera transfĂ©rĂ©e dans les jardins de lâHĂŽtel-Dieu, rue de lâHĂŽtel-Dieu. Les animations pour enfants de 7 Ă 77 ans Des moments conçus pour immerger lâenfant dans le groupe et lâenvironnement forestier lâensauvager pour mieux le socialiser ! Qui veut sâenvoyer en lâair Ă Cornecu ? đ Sous lâencadrement de Charlie Martinet, diplĂŽmĂ© et qualifiĂ© en tant quâĂducateur Grimpe dâArbres EGA de LâArbre Voyageur, les amoureuxses de la nature seront ravies de dĂ©couvrir la forĂȘt dâen haut en toute sĂ©curitĂ©. Venez jouer les Ă©cureuils pendant le festival ! Vous monterez un des grands chĂȘnes de Cornecu, bien Ă lâabri de la chaleur dans le bois, avec tout le matĂ©riel adĂ©quat, pour une dĂ©couverte respectueuse des arbres. Cette initiation ne nĂ©cessite pas de gros efforts ni de condition physique particuliĂšre et est accessible Ă toutes et tous dĂšs lâĂąge de 7 ans y compris les adultes, donc. AccĂšs libre mais rĂ©servation recommandĂ©e iciDimanche 19 juin de 13h Ă 17h 8 personnes par crĂ©neau dâune Bois de Cornecu flĂ©chage sur place Lire des ouvrages sur la forĂȘt Ă lâombre des arbres, sur des couvertures, dans le bois de Cornecu voici lâheure prĂ©cieuse Ă laquelle vous invite le RĂ©seau de lecture publique Couserans-PyrĂ©nĂ©es durant le festival. Sous forme de balade, deux bibliothĂ©caires jeunesse des mĂ©diathĂšques couseranaises proposeront une sĂ©lection de livres sur le thĂšme des forĂȘts ainsi que des lectures Ă voix haute. 12 enfants entre 3 et 6 ans, parents mais rĂ©servation recommandĂ©e iciSamedi 18 juin â 13h30Rendez-vous clairiĂšre de Pouterolles, point de dĂ©part par le parking du Palais des ĂvĂȘques haut de la citĂ©. En cas de pluie, lâactivitĂ© aura lieu Ă lâAncien PresbytĂšre, rue de lâHorloge. Lire des ouvrages sur la forĂȘt Ă lâombre des arbres, sur des couvertures, dans le bois de Cornecu voici lâheure prĂ©cieuse Ă laquelle vous invite nos bĂ©nĂ©voles durant le festival. Elles proposeront une des lectures sur le thĂšme des forĂȘts ainsi quâune sĂ©lection de livres prĂȘtĂ©s par la Ressourcerie du Haut-Salat Ă groupe de 12 enfants entre 3 et 6 ans et un groupe de 12 enfants entre 6 et 12 ans, couvertures et coussins recommandĂ©s, parents mais rĂ©servation recommandĂ©e ici Dimanche 19 juin â 10h30Rendez-vous parking du Palais des EvĂȘques, pour ensuite aller Ă la clairiĂšre de Pouterolles. En cas de pluie, lâactivitĂ© aura lieu dans les jardins de lâHĂŽtel-Dieu, rue de lâHĂŽtel-Dieu. Les confĂ©rences Quatre confĂ©rences de haute tenue scientifique avec des spĂ©cialistes qui raconteront, en interaction avec le public, le passĂ©, le prĂ©sent mais aussi lâavenir des forĂȘts des PyrĂ©nĂ©es centrales. Connaissez-vous la pĂ©doanthracologie ? Non, il ne sâagit pas dâune nouvelle spĂ©cialitĂ© mĂ©dicale ! Câest la science qui permet de reconstruire la vĂ©gĂ©tation passĂ©e, grĂące aux charbons de bois enfouis dans les sols, suite Ă un feu naturel ou anthropique. Les charbons sont les archives de la forĂȘt passĂ©e. Ils nâont pas de secret pour MĂ©lanie Saulnier, Ă©cologue et pĂ©doanthracologue au sein du laboratoire GEODE-CNRS de Toulouse, qui nous fait le plaisir dâintervenir durant notre Ă©vĂ©nement. Lâanalyse des charbons permet de comprendre lâhistoire de la vĂ©gĂ©tation forestiĂšre, les changements de vĂ©gĂ©tation au cours du temps ainsi que les consĂ©quences de la pratique du charbonnage sur les plantes et le sol. La lecture » dâun simple morceau de charbon peut en apprendre beaucoup sur cette forĂȘt qui a beaucoup Ă©voluĂ© au fil du temps. Ă lâheure du changement climatique, MĂ©lanie Saulnier nous parlera de lâĂ©volution sur le long terme de la forĂȘt des PyrĂ©nĂ©es centrales, mais aussi des interrelations entre forĂȘt, humains et environnement, qui ont façonnĂ© le paysage forestier dâaujourdâhui. La confĂ©rence sera prĂ©cĂ©dĂ©e et suivie de moments dâinteraction avec le public, avec notamment un quiz ludique et un temps de libre et gratuit le samedi 18 juin de 15h30 Ă 17h. Ancien presbytĂšre de Saint-Lizier, rue de lâHorloge lieu accessible aux PMR Face aux changements climatiques, dont on mesure chaque annĂ©e davantage les effets, que va devenir la forĂȘt pyrĂ©nĂ©enne ? Peut-elle rĂ©sister ? Et si oui, comment le fait-elle ? RaphaĂ«le HĂ©meryck, du PNR des PyrĂ©nĂ©es ariĂ©geoises, rĂ©pondra aux lĂ©gitimes questions du public sur le sujet, en abordant lâimportance des champignons mycorhiziens mais, plus largement, de la vie des sols. Elle dĂ©crira Ă©galement dâautres caractĂ©ristiques de lâĂ©cosystĂšme forestier et montrera quâil sâagit dâadapter nos pratiques pour Ă©viter de le rendre dysfonctionnel, sans interventionnisme Ă outrance. La confĂ©rence sera prĂ©cĂ©dĂ©e et suivie de moments dâinteraction avec le public, avec notamment un quiz ludique et un temps de libre et gratuit le dimanche 19 juin de 13h30 Ă 15h. Ancien presbytĂšre de Saint-Lizier, rue de lâHorloge lieu accessible aux PMR Lorsquâune forĂȘt est laissĂ©e Ă son Ă©volution naturelle et accomplit la totalitĂ© de son cycle biologique naturel 300 Ă 400 ans environ pour une hĂȘtraie sapiniĂšre pyrĂ©nĂ©enne, elle devient une vieille forĂȘt ». Ces vieilles forĂȘts sont trĂšs rares elles reprĂ©sentent environ 3% des forĂȘts de la haute chaĂźne pyrĂ©nĂ©enne et du piĂ©mont 10000 ha. Mais elles hĂ©bergent une riche biodiversitĂ© et incarnent une vraie » nature, vivante et spontanĂ©e. Pourtant, leur avenir est incertain, car elles sont rarement protĂ©gĂ©es et souvent menacĂ©es par de fortes pressions Ă©conomiques. Alors, comment faire pour les prĂ©server ? Philippe Falbet exposera les objectifs de lâObservatoire des forĂȘts des PyrĂ©nĂ©es Centrales et du Fonds de dotation ForĂȘts prĂ©servĂ©es », qui, grĂące au levier des acquisitions fonciĂšres, prĂ©servent des forĂȘts de maniĂšre pĂ©renne et la quiĂ©tude des espĂšces qui les peuplent, pour beaucoup rares et menacĂ©es. AprĂšs un zoom sur les vieilles forĂȘts des PyrĂ©nĂ©es centrales, Philippe rĂ©pondra Ă©galement aux interrogations, voire aux inquiĂ©tudes soulevĂ©es par la mise en Ă©volution naturelle sur le trĂšs long terme. Et si, Ă votre tour, vous participiez Ă la crĂ©ation dâune trame de forĂȘts ĂągĂ©es rĂ©ellement prĂ©servĂ©es dans les PyrĂ©nĂ©es, afin de permettre Ă la diversitĂ© biologique de sâexprimer, de co-Ă©voluer, de vivre ? Philippe Falbet vous expliquera comment soutenir ces initiatives, sans pour autant vouloir mettre la forĂȘt sous cloche ».AccĂšs libre et gratuit le dimanche 19 juin de 15h30 Ă 17h. Ancien presbytĂšre de Saint-Lizier, rue de lâHorloge lieu accessible aux PMR Le programme musical CrĂ©er des jamais-entendus en forĂȘt, tel est notre dĂ©fi. Nous mettrons Ă©galement en valeur la langue gasconne et la musique occitane avec une programmation dâartistes locaux. Ra-hoom-rah ! », câest le puissant cri dâĂ©veil que poussent les ents, ces grandes crĂ©atures Ă lâapparence dâarbres dans Le Seigneur des Anneaux de Tolkien. Lors du festival, qui arrivera Ă les rĂ©veiller et Ă leur faire prononcer ce mot ? Est-ce Yannick Grazzi, grĂące Ă ses percussions naturelles, subtiles et puissantes ? Ou bien Florence Grazzi-Roche, par son Ă©volution fluide et gracieuse parmi les arbres, qui mimera la renaissance de la forĂȘt ? Ă moins que lâun des slammeurs du collectif Slamezik, guidĂ©s par LâIntrus, ne pousse lui-mĂȘme ce cri ?Pour cette Ă©quipĂ©e sylvestre 100% artistique, la montĂ©e dans le bois de Cornecu sera guidĂ©e et rythmĂ©e par un groupe de slammeuses et slammeurs dâAriĂšge. Au sommet de la colline, vous assisterez Ă la fascinante performance de la compagnie BizâArts Engomer, avant de redescendre vers le village. Ă moins que vous ne dĂ©cidiez de rester lĂ , pour assister au crĂ©puscule spectaculaire sur la chaĂźne pyrĂ©nĂ©enne et de⊠devenir un ent ? 8 euros â 15 personnes â RĂ©servation ici Samedi 18 juin â 17h30 Rendez-vous entrĂ©e du bois de Cornecu, lieu-dit MouliĂ©ris / cimetiĂšre de Saint-Lizier. En cas de pluie, lâactivitĂ© sera transfĂ©rĂ©e dans les jardins de lâHĂŽtel-Dieu, rue de lâHĂŽtel-Dieu. Dans le cadre du festival national, venez saluer avec nous les premiĂšres Nuits des forĂȘts couseranaises. Autour des produits 100% ariĂ©geois de notre buvette et des dĂ©lices servis par le foodtruck Fou dâFood, nous inaugurerons ce weekend sylvestre et cĂ©lĂšbrerons les forĂȘts pyrĂ©nĂ©ennes. Une maniĂšre agrĂ©able de patienter entre les animations de lâaprĂšs-midi et les trois sorties nocturnes dans le bois de Cornecu !LâapĂ©ritif sera animĂ©e par lâAssociation Revelhet, entre chant, accordĂ©on, mandoline et hautbois. Cette association, trĂšs active, a Ă©tĂ© rĂ©veillĂ© en 2008. NichĂ©e dans le hameau de Brouzenac, prĂšs de la Bastide-de-SĂ©rou, elle fait vivre la culture occitane chant, musique, contes ainsi que sa langue, en AriĂšge et dans toute lâOccitanie. Lâassociation Revelhet sera Ă©galement prĂ©sente pour Les Nuits des forĂȘts le dimanche 19 juin au matin, pour notre Ballade » 18 juin dĂšs 19h, accĂšs libre et gratuit Parvis de lâHĂŽtel-Dieu, rue de lâHĂŽtel-Dieu lieu accessible aux PMR, en cas de pluie le concert sera transfĂ©rĂ© Ă lâabri, dans les jardins de lâHĂŽtel-Dieu. La sĂ©rĂ©nade, câest une composition jouĂ©e la nuit, en plein air. Pour nos Nuits des forĂȘts, Maxence Camelin, timbrĂ© du timbre », comme il se nomme lui-mĂȘme, fera la sĂ©rĂ©nade aux arbres au son de sa cornemuse et de ses appeaux magiques, Ă la lumiĂšre de bougies et de au cheminement trĂšs diversifiĂ©, Maxence est un virtuose de la cornemuse et hautbois couseranais, quâil enseigne au Centre Occitan des Musiques et Danses Traditionnelles de Toulouse. Son premier album solo a Ă©tĂ© dĂ©diĂ© Ă la craba, cornemuse de la Montagne Noire et du Lauragais. Il sâaccompagne parfois dâautres instruments, comme la grosse caisse, lâharmonica, la vuvuzela, le gong ou mĂȘme le chant. Dans la nuit couseranaise, ce bodegaire donnera une touche farfelue et pleine dâĂ©motions au bois de Cornecu. Le public de nos balades nocturnes, nos adhĂ©rents et nos bĂ©nĂ©voles seront guidĂ©s vers le lieu tenu secret du concert. Quant aux autres, pour le dĂ©voiler, il faudra participer Ă nos petits concours ! Samedi 18 juin Ă 22h30, accĂšs gratuit sur invitationLieu sylvestre tenu secret en cas de pluie, le concert sera transfĂ©rĂ© Ă lâabri Ă lâancien presbytĂšre, rue de lâHorloge, lieu accessible PMR Pour clore en beautĂ© les premiĂšres Nuits des forĂȘts ariĂ©geoises, nous ferons rĂ©sonner les bois du Couserans ! Bois » dans tous les sens du terme, puisque ces hautbois du Couserans, flĂ»tes du Comminges ou de Bigorre, cornemuses du Pallars, instruments emblĂ©matiques de nos vallĂ©es pyrĂ©nĂ©ennes, Pierre Rouch les fabrique en utilisant des essences locales. Avec son compĂšre MichaĂ«l Bourry, ils ont dĂ©veloppĂ© une vĂ©ritable passion pour la musique gasconne sur laquelle ils rĂ©alisent, depuis plusieurs annĂ©es, un profond travail de recherche ethnologique et artistique. Le duo Bourry-Rouch prĂ©sentera une bonne partie du rĂ©pertoire traditionnel couseranais, avec quelques adaptations modernes. Alternant Ă©claircissements sur les instruments, musique instrumentale, chant occitan, le public sera plongĂ© dans lâunivers de nos forĂȘts profondes. Dimanche 19 juin Ă 17h30, accĂšs libre et gratuitCathĂ©drale de Saint-Lizier, place de lâĂ©glise lieu accessible aux PMR Les ateliers Touchez du bois avec des ateliers en petits groupes sur le bois et la vannerie, ainsi que des dĂ©monstrations dâartisans VanniĂšre labellisĂ©e Valeurs Parc et installĂ©e Ă Camarade, Nicole Roobaert vous propose une initiation Ă la vannerie. Durant une heure et demie, elle vous guidera dans la fabrication dâune fleur en fibres vĂ©gĂ©tales, base dâun futur panier, dĂ©coration naturelle de jardin ou repose-plat fait-main. Nicole vous initiera Ă lâutilisation de lâosier et aux premiĂšres techniques de vannerie, dans une perspective dâautonomisation et de valorisation des produits de la forĂȘt. Si le temps le permet, le stage se fera en plein air sous un pommier. 8 euros â 8 personnes â COMPLETSamedi 18 juin â 15h30Rendez-vous Ancien PresbytĂšre de Saint-Lizier, rue de lâHorloge animation accessible aux PMR. Attention, lâactivitĂ© ne convient pas aux enfants. Le saviez-vous ? Le bois mort est indispensable Ă la vie de nombreux ĂȘtres vivants environ un quart des espĂšces forestiĂšres ont besoin de lui, notamment les insectes, les champignons, les oiseaux ou mĂȘme les amphibiens ! Ătape essentielle du cycle des nutriments et de la rĂ©gĂ©nĂ©ration des forĂȘts, le bois mort se doit dâĂȘtre protĂ©gĂ©, tout autant que le bois vivant. Vous pourrez en apprendre bien davantage, directement sur place, avec le stand de vulgarisation en Ă©cologie fonctionnelle de lâassociation Ad Naturam. DressĂ© Ă lâorĂ©e de la forĂȘt, cet espace vous incitera Ă jouer pour dĂ©couvrir les secrets du bois mort et de ses habitants. AccĂšs libre et gratuit activitĂ© Ă partir de 7 ansDimanche 19 juin de 10h30 Ă 15h30 Rendez-vous bois de Cornecu, lieu-dit MouliĂ©ris / cimetiĂšre de Saint-Lizier, prĂ©voir des chaussures de marche. En cas de pluie, lâactivitĂ© sera transfĂ©rĂ©e sur le parvis de lâHĂŽtel-Dieu marchĂ©. Les petits bonus du festival Si vous nâavez pas dĂ©jĂ succombĂ© Ă la⊠forĂȘt du samedi soir, vous pourrez suivre une sĂ©rie dâanimations qui mettent en valeur la forĂȘt ariĂ©geoise ! IntitulĂ©e en hommage au tube » baroque extrait des Indes galantes de Rameau, cette sieste aura lieu dans la belle clairiĂšre de Pouterolles, qui domine le village. Nous vous proposons une sĂ©lection musicale issue des contributions de nos adhĂ©rentes et abonnĂ©es, agrĂ©mentĂ©e de chants dâoiseaux et de poĂšmes sur la forĂȘt. La sĂ©lection est conçue comme une journĂ©e entiĂšre en forĂȘt, de lâaube jusquâau crĂ©puscule, en passant par les chaudes heures de midi, en compagnie de Claire Diterzi, Fakear, The Cure, Agnes Obel et bien dâautres. Pour ne pas dĂ©ranger la faune, la musique sera diffusĂ©e dans vos casques sur une frĂ©quence dĂ©diĂ©e qui vous sera donnĂ©e sur couvertures, coussins recommandĂ©s. Gratuit sur rĂ©servation Ă partir de 10 ansSamedi 18 juin 13h30 rĂ©servation ici Dimanche 19 juin 13h30 rĂ©servation ici Rendez-vous ClairiĂšre de Pouterolles, accessible depuis le parking du Palais des ĂvĂȘques en cas de pluie, lâactivitĂ© aura lieu Ă lâabri le samedi dans les jardins de lâHĂŽtel-Dieu et le dimanche dans le cloĂźtre de Saint-Lizier, place de lâĂ©glise, l Ă lâoccasion des Nuits des forĂȘts, nous mettons Ă lâhonneur deux artistes locaux qui font parler le bois local, pour un dialogue artistique tout en courbes et installĂ©e Ă Foix, Coralie Saramago sâexprime par le bois. Ses oeuvres cherchent Ă crĂ©er de lâĂ©merveillement et de lâĂ©motion. Les sculptures lumineuses de Julien Feraud, installĂ© Ă Oust, magnifient les formes naturelles du bois en sâĂ©lançant vers le lâĂ©motion dâune courbe du bois, suivre une veine de la matiĂšre comme celle dâun corps, saisir une texture toute en sensorialitĂ©. Venez dĂ©couvrir leur travail de sculpteurs Ă libre et gratuit avant et aprĂšs chaque confĂ©renceVernissage-visite en prĂ©sence des artistes samedi 18 juin 17hDĂ©crochage-visite en prĂ©sence des artistes dimanche 19 juin 15hRendez-vous Ancien PresbytĂšre, rue de lâHorloge lieu accessible aux PMR
TĂ©lĂ©charger l'article TĂ©lĂ©charger l'article Rappelant les capteurs de rĂȘves, les Ojos de Dios ou Yeux de Dieu sont jusqu'Ă nos jours tissĂ©s par les Indiens Huichol du Mexique. L'idĂ©e est d'utiliser des couleurs vives pour faire un Ćil qui protĂ©gera les gens en particulier les bĂ©bĂ©s et pour attirer la chance. Faciles et rapides Ă rĂ©aliser, les Yeux de Dieu peuvent ĂȘtre utilisĂ©s en dĂ©coration murale ou comme mobile dans une chambre d'enfant. Ătapes 1Choisissez les baguettes pour la base. Les baguettes doivent ĂȘtre fines, mais solides, comme de petits bĂątons ou des baguettes Ă brochette en bambou. 2Positionnez les baguettes en croix. Avec du fil de broderie ou du fil Ă coudre, faites un nĆud coulant et ajustez-le autour de l'intersection des baguettes. Enroulez le fil en huit autour de l'intersection cette technique marche pour les baguettes Ă brochette, mais pas avec des bĂątons ou alternativement, enroulez le fil plusieurs fois, d'abord de droite Ă gauche en diagonal, puis de gauche Ă droite. Vous couvrirez ainsi le centre des baguettes. Ne coupez pas le fil, car vous allez continuer Ă travailler avec. 3Commencez Ă tisser le premier rang. Travaillez dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, en faisant passer le fil derriĂšre la baguette du haut, puis par-dessus la baguette du haut, derriĂšre la baguette de gauche, par-dessus la baguette gauche, derriĂšre la baguette du bas, par-dessus la baguette du bas, puis derriĂšre et par-dessus la baguette de droite. Vous aurez ainsi complĂ©tĂ© le premier rang renfoncĂ©. 4Continuez de la mĂȘme maniĂšre jusqu'Ă rĂ©aliser autant de rangs renfoncĂ©s que vous le souhaitez. De nombreux Ojos de Dios sont fait entiĂšrement de rangs renfoncĂ©s, qui exposent la forme des baguettes. Cependant, vous pouvez alterner rangs en relief et rangs renfoncĂ©s. Pour cela, il vous faudra changer de sens. Tournez l'ouvrage de façon Ă travailler sur l'envers. Vous crĂ©ez alors un rang en relief sur le devant. 5Changez de couleur en nouant un fil d'une autre couleur au premier fil. Placez le nĆud sur l'envers de l'ouvrage. Ne coupez le premier fil qu'aprĂšs avoir fait quelques rangs afin d'ĂȘtre sĂ»r que le nĆud soit bien serrĂ©. 6Changez de couleur aussi souvent que vous le souhaitez. 7Terminez l'ouvrage en collant ou nouant pompons, glands ou nĆuds. Enroulez le fil restant autour de la poignĂ©e et nouez les extrĂ©mitĂ©s afin qu'elles restent en place. Conseils Cet ouvrage est suffisamment facile Ă rĂ©aliser pour en faire une activitĂ© de bricolage pour enfants, en utilisant des matĂ©riaux bon marchĂ© et pour un rĂ©sultat satisfaisant. Vous pouvez coller les baguettes l'une Ă l'autre avant de commencer Ă tisser. Avertissements Utilisez des matĂ©riaux appropriĂ©s Ă l'Ăąge des bricoleurs. Les baguettes Ă brochette et les bambins ne font pas bon mĂ©nage. PrĂ©fĂ©rez alors des bĂątons aux extrĂ©mitĂ©s arrondies. ĂlĂ©ments nĂ©cessaires Du fil Ă coudre ou de broderie de plusieurs couleurs. Des chutes feront trĂšs bien l'affaire. 2 baguettes droites pour chaque Ćil de Dieu des bĂątons, des baguettes Ă brochette ou des brindilles sont de trĂšs bons choix. Ă propos de ce wikiHow Cette page a Ă©tĂ© consultĂ©e 21 783 fois. Cet article vous a-t-il Ă©tĂ© utile ?
comment faire un oeil de dieu en vannerie